Mots-Clés
                    
                        
                            Co-évolution
                        
                             convergence
                        
                             interaction hôte-microbe
                        
                    
                    Description
                    
                        
                            
Evolutionary   and   functional   analysis   of   genes involved  in  nitrogen-fixing symbiosis  as  a  case  of convergence
Les plantes légumineuses obtiennent de  l'azote via la symbiose qu'elles établissent avec des bactéries  telluriques diazotrophes appelées rhizobia. Dans cinq clades de  légumineuses, les plantes ont coopté de manière indépendante une  stratégie d'exploitation, au cours de laquelle les rhizobia subissent un  programme de différenciation cellulaire extrême, associé à un bénéfice  accru pour la plante. Nous avons montré que, dans deux de ces clades,  les plantes utilisent des peptides antimicrobiens pour déclencher la  différenciation, et que les bactéries nécessitent un transporteur de  peptides pour supporter ce stress. Le mécanisme en jeu chez les autres  plantes « exploiteuses » n'a pas encore été étudié. Dans ce projet, nous  voulons tester l'hypothèse selon laquelle une coévolution convergente a  eu lieu dans les différents couples plante/bactérie, aussi bien au  niveau moléculaire que phénotypique. Pour ce faire, l'étudiant.e en  thèse combinera des analyses de génomique évolutive avec des tests  fonctionnels, apportant ainsi des arguments expérimentaux aux  questionnements fondamentaux quant à la répétabilité de l'évolution,  tout en générant de nouveaux outils dans une optique d'ingénierie de  l'efficacité symbiotique.
Ce projet de thèse interdisciplinaire sera coencadré par des biologistes  spécialisés dans l'analyse fonctionnelle des interactions  plantes-microorganismes (I2BC, CNRS Université Paris Saclay) et des  experts en biologie de l'évolution (ESE, CNRS Université Paris-Saclay).  Ce projet comprend également une collaboration avec un laboratoire  canadien (Queen's University, Canada). L'étudiant.e partagera son temps  entre ces trois laboratoires (avec une majorité du temps passée en  France et quelques séjours au Canada), avec des compétences  complémentaires allant de la biologie moléculaire et cellulaire aux  sciences de l'évolution.
Encadrants
Benoit Alunni (I2BC)
Ricardo C. Rodriguez de la Vega (ESE)
Superviseurs
Tatiana Giraud (ESE)
Peter Mergaert (I2BC)
Conseillères
George Dicenzo (Queen’s University, Kingston, Canada)
Jacqui Shykof (ESE)
Tatiana Timtchenko (I2BC)
                        
                    
                 
                
                    
                    
                        Candidature
                        Procédure : Les candidats doivent déposer (1) une lettre de candidature expliquant leur motivation et leurs travaux de recherche, et incluant un paragraphe sur les questions ou approches sur lesquelles l'étudiant.e aimerait idéalement se concentrer, et (2) un CV complet, auquel on adjoindra les noms et coordonnées de deux référents et les relevés de notes universitaires. 
https://emploi.cnrs.fr/Candidat/Login.aspx?ReturnUrl=%2fCandidat%2fOffre%2fUMR9198-BENALU-002%2fCandidater.aspx
                        Date limite : 7 mai 2021
                        
                        
                            Contacts
                             Benoit Alunni; Ricardo C. Rodriguez de la Vega
                             riNOSPAMcardo.rodriguez-de-la-vega@universite-paris-saclay
                        
                        
                         https://emploi.cnrs.fr/Offres/Doctorant/UMR9198-BENALU-002/Default.aspx