Compréhension des règles immunogénétiques dictant la structuration des répertoires cellulaires NK
Stage · Stage M1 · 2 mois Bac+4 CRTI Inserm 1064 · Nantes (France) NA
Date de prise de poste : 1 mars 2022
Mots-Clés
Réduction diemension, transplantation cellules souche hématopoïétique, KIR, NK, immunogénétique
Description
Titre :
Compréhension des règles immunogénétiques dictant la structuration des
répertoires cellulaires NK
Encadrant : Nicolas
Vince (nicolas.vince@univ-nantes.fr),
Christelle Retière (Christelle.Retiere@efs.sante.fr),
Katia Gagne (Katia.Gagne@efs.sante.fr)
Objectif :
L’objectif du stage sera
de proposer des représentations simplifiées (par réduction de dimensions) des
données de patients (N=100) comprenant des informations génétiques (typage HLA
et KIR), d’expressions (HLA-C, etc.) et fonctionnelles (réponse à des stimuli).
Le stage sera encadré en collaboration avec l’équipe 1 de l’INSERM U1232
(cellules NK : Christelle Retière, Katia Gagne) et l’équipe 3 du CR2TI
(bioinformatique : Nicolas Vince). A plus long terme, ces travaux doivent
permettre sur des bases génétiques KIR et HLA d’optimiser la sélection de
donneurs de cellules souches hématopoïétiques (CSH) en greffe de CSH et de
mieux sélectionner les sous-populations NK ayant un fort potentiel
anti-leucémique dans les approches d’immunothérapie.
Résumé :
Les cellules Natural
Killer (NK) sont les lymphocytes cytotoxiques majeurs de l’immunité innée.
Contrairement aux lymphocytes T associés à l’immunité adaptative, les NK n’ont
pas de spécificité antigénique et leur diversité repose sur les polymorphismes
alléliques et génétiques KIR et HLA. Elles expriment en effet de nombreux
récepteurs et sont capables de reconnaitre les molécules HLA de classe I comme
signature du soi sur les cellules de l’organisme. Dans les contextes infectieux
et tumoraux, les mécanismes d’échappement au système immunitaire ciblent
fréquemment l’expression de ces molécules HLA. Les cellules NK expriment des
récepteurs inhibiteurs appelés KIR qui reconnaissent les molécules HLA de
classe I de façon allèle spécifique à la surface des cellules de l’organisme.
L’absence d’engagement des KIR avec les molécules HLA de classe I active les
fonctions cytotoxiques des cellules NK. Bien que leur mécanisme d’action semble
simple, les répertoires cellulaires NK présentent une grande diversité inter et
intra-individuelle. Celle-ci repose sur un nombre variable de gènes KIR (7 à
14) selon les individus permettant de générer un grand nombre de génotypes KIR.
Ces gènes sont exprimés au niveau clonal, ce qui permet une grande diversité de
représentation de chaque sous-population cellulaire NK (avec 1 à plusieurs KIR
ou aucun) au sein du répertoire. Enfin, les cellules NK sont fonctionnellement
éduquées au cours de leur développement par l’environnement HLA. Pour
reconnaitre l’absence d’expression des molécules HLA de classe I, les cellules NK
doivent d’abord apprendre à reconnaitre cette expression. Ce processus est
appelé « éducation ». Les marqueurs génétiques KIR et HLA contribuent
donc fortement à la structuration phénotypique et fonctionnelle des cellules
NK. L’équipe 1 de l’INSERM U1232 étudie l’impact de l’immunogénétique KIR et
HLA sur la biologie des cellules NK à partir de large cohorte de donneurs de
sang KIR et HLA génotypés. De nombreuses données génétiques, phénotypiques et
fonctionnelles ont été obtenues et l’analyse non supervisée par clustering
permet d’initier la compréhension des règles immunogénétiques dictant la
structuration du répertoire cellulaire NK. Cependant de nouveaux outils sont
essentiels pour appréhender ces règles immunogénétiques qui reposent sur de
nombreux paramètres très polymorphes. L’équipe 3 du CR2TI étudie les aspects
génomiques de pathologies liées à l’immunité. Pour cela, elle s’appuie sur des
expertises en bioinformatique et biostatistique.
Titre : Compréhension des règles immunogénétiques dictant la structuration des répertoires cellulaires NK
Encadrant : Nicolas Vince (nicolas.vince@univ-nantes.fr), Christelle Retière (Christelle.Retiere@efs.sante.fr), Katia Gagne (Katia.Gagne@efs.sante.fr)
Objectif :
L’objectif du stage sera de proposer des représentations simplifiées (par réduction de dimensions) des données de patients (N=100) comprenant des informations génétiques (typage HLA et KIR), d’expressions (HLA-C, etc.) et fonctionnelles (réponse à des stimuli). Le stage sera encadré en collaboration avec l’équipe 1 de l’INSERM U1232 (cellules NK : Christelle Retière, Katia Gagne) et l’équipe 3 du CR2TI (bioinformatique : Nicolas Vince). A plus long terme, ces travaux doivent permettre sur des bases génétiques KIR et HLA d’optimiser la sélection de donneurs de cellules souches hématopoïétiques (CSH) en greffe de CSH et de mieux sélectionner les sous-populations NK ayant un fort potentiel anti-leucémique dans les approches d’immunothérapie.
Résumé :
Les cellules Natural Killer (NK) sont les lymphocytes cytotoxiques majeurs de l’immunité innée. Contrairement aux lymphocytes T associés à l’immunité adaptative, les NK n’ont pas de spécificité antigénique et leur diversité repose sur les polymorphismes alléliques et génétiques KIR et HLA. Elles expriment en effet de nombreux récepteurs et sont capables de reconnaitre les molécules HLA de classe I comme signature du soi sur les cellules de l’organisme. Dans les contextes infectieux et tumoraux, les mécanismes d’échappement au système immunitaire ciblent fréquemment l’expression de ces molécules HLA. Les cellules NK expriment des récepteurs inhibiteurs appelés KIR qui reconnaissent les molécules HLA de classe I de façon allèle spécifique à la surface des cellules de l’organisme. L’absence d’engagement des KIR avec les molécules HLA de classe I active les fonctions cytotoxiques des cellules NK. Bien que leur mécanisme d’action semble simple, les répertoires cellulaires NK présentent une grande diversité inter et intra-individuelle. Celle-ci repose sur un nombre variable de gènes KIR (7 à 14) selon les individus permettant de générer un grand nombre de génotypes KIR. Ces gènes sont exprimés au niveau clonal, ce qui permet une grande diversité de représentation de chaque sous-population cellulaire NK (avec 1 à plusieurs KIR ou aucun) au sein du répertoire. Enfin, les cellules NK sont fonctionnellement éduquées au cours de leur développement par l’environnement HLA. Pour reconnaitre l’absence d’expression des molécules HLA de classe I, les cellules NK doivent d’abord apprendre à reconnaitre cette expression. Ce processus est appelé « éducation ». Les marqueurs génétiques KIR et HLA contribuent donc fortement à la structuration phénotypique et fonctionnelle des cellules NK. L’équipe 1 de l’INSERM U1232 étudie l’impact de l’immunogénétique KIR et HLA sur la biologie des cellules NK à partir de large cohorte de donneurs de sang KIR et HLA génotypés. De nombreuses données génétiques, phénotypiques et fonctionnelles ont été obtenues et l’analyse non supervisée par clustering permet d’initier la compréhension des règles immunogénétiques dictant la structuration du répertoire cellulaire NK. Cependant de nouveaux outils sont essentiels pour appréhender ces règles immunogénétiques qui reposent sur de nombreux paramètres très polymorphes. L’équipe 3 du CR2TI étudie les aspects génomiques de pathologies liées à l’immunité. Pour cela, elle s’appuie sur des expertises en bioinformatique et biostatistique.
Candidature
Procédure : L'offre est pour un stage de M1 de 2 mois au premier semestre 2022. Les candidatures sont à envoyer à Nicolas Vince (nicolas.vince@univ-nantes.fr). Des entretiens seront ensuite organisés courant novembre 2021.
Date limite : 2 mai 2022
Contacts
Nicolas Vince
niNOSPAMcolas.vince@univ-nantes.fr
Offre publiée le 25 octobre 2021, affichage jusqu'au 17 décembre 2021